Je ris donc je suis **

Coucou les louveteaux !

Bon bon bon je tiens à signaler que je suis au courant que ma bannière est toute pourrave de sa mère la pourrave et que je suis une quichasse de la mise en page, mais j'y travaille !

Reprenons donc la saga scout ! Pour les retardataires : épisode 1.
Nous en étions au fait qu'il fallait faire caca dans un trou et se laver dans la même eau que les autres ce qui revient à ne presque pas se laver. Et deux semaines en Corse en plein mois de juillet : amis des aisselles bonsoir !

Il était donc hors de question que je mette un seul orteil vernis dans un camp scout. Niet Nein No way !

Non ceci n'est pas moi.

Enfin comme j'avais un peu fait ma lourde à supplier qu'elle m'emmène (c'était avant de savoir qu'il fallait faire popo à même le sol et se laver les dents avec une gourde, mais on y reviendra) je pouvais difficilement dire NON de manière si catégorique. De plus j'estimais qu'elle me prenait déjà assez pour une dinde maniaque.

Comme toute fille qui se respecte j'ai décidé de jouer : LA RUUUUSE. Et oui, tel le renard j'ai élaboré un plan des plus aboutis, infaillible ! Et je lui ai donc dis :

"Tu sais quoi ? Si tu trouves un camp avec toilettes et douche, je viens." [Hin hin hin elle ne trouvera jamais ! ça n'existe pas ça !]

La gueuse. Elle l'a fait. Elle a trouvé. Une coalition j'vous dis.

Décidément !
J'ai du mal à faire vivre ce blog ! Faut croire que mes "aventures" n'intéressent pas grand monde ... Ceci dit j'ai quand même envie de vous faire partager mon expérience scout !

Un jour, alors que je séchais les cours pour boire l'apéro réviser. Une copine me raconte qu'elle organise un camp scout en Corse, 15 jours pour l'été à venir. La question qui a tout changé c'est :

Moi : Et combien tu payes ?
 
Réponse de ouf guedin de miss scout en chef : Ben rien c'est les scouts qui payent le voyage et puis les sous qu'on a récolté et puis blabla.

WHAT ? Erreur système, I don't understand ? Deux semaines en Corse gratuites !

Le Rockie Balboa qui sommeille en moi : EMBARQUE MOI DANS TA VALISE sinon ma vieille j'te jure que j'me greffe ton visage et apprend la prière scout pour prendre ta place. Il va de soi que pendant ce temps je te séquestrerais dans une ferme dans la Creuse avec même pas de réseau et même pas de Zara. Alors ?

Réponse de machiavélique gentille scoutinette : Me tente pas, il me manque quelqu'un pour encadrer ...

Moi, sur le cul : Hein ? oula attend je rigolais un peu quand même ! Il fait chaud ici non ? Moi j'y connais rien aux scout et puis j'ai pas le BAFA

Elle, refermant le piège (tel une araignée ayant chopé une pauvre mouche) : Pas besoin du BAFA on est déjà 2 à l'avoir (sourire maléfique).

L'ombre de moi-même :  Ah... Mais, euh concrètement, ça vit comment un scout ?

Scout toujours : ça dort sous une tente et puis ça chante.

Monk (jamais sans ma solution hydro-alcoolique) : Ne fais pas celle qui ne connait pas ma vraie question, niveau HYGIENE, H-Y-G-I-E-N-E , douche, soins du visage et massages des pieds, besoins naturels, pipi popo tout ça tout ça...

Elle, sur un ton voulant me faire croire que "c'est-plutôt-marrant" : ben, on se lave dans la rivière et pour le reste ... tu sais ... ahah ... comment dire ? On creuse un trou !

SANS MOI.

Je vous demande d'admirer le sous-titre de ce livre svp !

Oyé brave gens !

Voila, avant ma naissance, quand ma maman m'a commandé elle a coché le tiercé gagnant dans l'ordre, à savoir : maladroite, boulet ET malchanceuse (elle a dû se dire que comme ça, elle rigolerait bien).

Pour vous le prouver, déjà, j'ai écrit cet article et l'ordi a planté, donc un tour gratuit (je suis fan!). Je vous racontais une petite histoire ...

C'était peu après Noël donc comme tout un chacun j'étais en mode "je-porte-toutes-mes-nouvelles-fringues-apportées-par-la-PapaNoyel-et-sa-dream-team-de-rènes". Et me voila partie avec l'homme pour faire des courses (et acheter un cadeau au fils de la soeur de la cousine de ma tante parce qu'on a oublié et que "ça se fait pas").

Tout allait bien quand soudainement, Gaté-d'amour me sort : "Ah attend je dois passer au rayon bricolage". En toute logique je lui répond "Brico-quoi ? Mais quelle idée absurde ! Viens on va plutôt voir les soutifs ?". Mais bon ça avait l'air important donc comme l'amour a ses raisons que la raison ignore je le suis dans ce rayon maudit !

Pendant que le mâle s'interroge devant les clous, vis et autres clés à mollettes, je trouve une occupation acceptable : je mate les peintures. Je suis contente, je pense à l'avenir, à notre "chez nous", j'imagine BREF je suis bien, je kiff...

Et là, le drame, je vous jure (main droite levée et tout) que je n'ai RIEN touché. Un p***** de pot de peinture de m**** d'e***** de sa mère la chèvre est tombé. Non, en fait il s'est explosé au sol.
Et SPLASH le nouveau manteau, SPLASH le jean "investissement longue durée", SPLASH les chaussures (vieilles Converse Dieu merci), SPLASH le sac.

Si vous avez lu mes posts précédents vous vous doutez de ma réaction : (après un regard à l'homme qui signifiait "si tu rigole je te bute") j'ai pleuré. Mais comprenez moi, c'était mes cadeaux de Noël ! C'est comme offrir THE Barbie chevelure débile à une petite fillote et lui péter les bras et les jambes deux jours après. Atrocité...

Nous avons sauvé le manteau, le jean a gardé d'importantes séquelles sous la forme de taches douteuses (et NON ça fait même pas un "style"). RIP mes vieilles Converse, je vous ai tant aimé ...!

NB : chaque fois que je tente de remettre le dit jean (qui me va merveilleusement bien ndlr), le Gaté-d'amour s'exclame "Auchan, vous remercie!" ...

Une fois n'est pas coutume, ce post ne sera pas super drôle. Je voulais juste rapporter un petit texte lu aux rencontres photographiques d'Arles dans l'expo "L'enfermement vu de l'intérieur" (je n'ai plus le nom du photographe en tête mais il me semble que c'est Marco Ambrosi).

Parce que l'on croit toujours que ce genre de chose ne peut pas nous toucher. Parce qu'on ne se soucie pas de ce milieu jusqu'à ce qu'on y soit obligée. Personne n'est à l'abri, demain vous pouvez être confrontés à ce milieu dont tout le monde se fout. Pensez y.

Marco Ambrosi, Une vie en noir et blanc
http://www.marcoambrosi.com/

"Au-delà des mots, une vie en noir et blanc

Quand les mots ne suffisent plus, quand ils deviennent inaudibles, quand la solitude gagne, quand la souffrance est indicible, l'isolement insupportable, le corps continue à s'exprimer. Quand l'enfermement se vit au quotidien, il ne se raconte pas.
La première sensation de sa propre perte d'identité est éprouvée dès l'attribution du numéro d'écrou, sitôt les murs d'enceinte franchis par le détenu. Dès lors, votre nom n'est plus jamais précédé de "Monsieur"...
La prison est un champ clos délimité par des doubles murs d'enceinte surplombés de miradors dont la hauteur prive de tout horizon, de toutes perspectives, de toutes projections vers l'extérieur.
Entrer en prison c'est être englouti dans une spirale infernale qui vous broie, qui vous lamine jusqu'à l'ultime découragement.

Il est donc impératif de chercher et trouver en soi la force et la volonté nécessaire pour sortir comme on est entré ... debout !

Les détenus de la Maison Centrale d'Arles"

Ma maman, c'est la meilleure. Je la surkiffe sutout quand elle me dit :

- Oh t'as vu, rue Machin ils vont ouvrir un  Star....duck ? Star...truck ? Non Starduck ! [Fou rire proche de l'incontinence de ma part] Mais oui Starcafé làààà !

- Starbucks maman, STAR-BUCKS !

Les loups !

Pour me faire pardonner de cette longue, très longue absence (et comme ma bonté n'a d'égal que ma grandeur d'âme) je vous propose une séance de rattrapage bouletesque (ouais je sais, joie, bonheur et poulains qui gambade dans vos coeurs!).

Pendant mon stage, dans le speed total, je pars avec ma chef à la Fnac pour acheter 2-3 trucs qu'il nous fallait. Et là trop le kiff du flex, je trouve un cable que je cherchais depuis un moment, ni une ni huit, je m'en saisis et je l'achète donc !
Dans la speedité nous décidons de manger debout dans un coin surélevant un parc qui est, en fait, un parc de vestiges appartenant à un musée !

Oui, les enfants, oui j'ai posé mes trucs sur le muret, oui le sac Fnac a glissé, oui je l'ai rattrapé et oui il était à l'envers et je n'ai récupéré que le sac plastique. Le musée ? Fermé pour rénovation :)

Allez la suite bientot ;)

Euh... Hum hum ... Bonjour héhé (rire gêné) euh ça fait longtemps ahah

[Bouuuuuuuuuuh trainéééée rentre chez ta mèèèèère]

Ok ok ... ça fait presque un an que j'ai pas écris, j'ai abandonné mon blog et mes lecteurs. Mais je vous juuuure de le mettre vraiment à jour et de le faire vivre cette année (et je m'y engage personnellement, comme dirait l'autre).

Bon ok vous pouvez me molester, m'insulter et tout ça !

N'empêche que, si on y réfléchit, personne ne s'est inquiété de mon absence, j'aurais pu mourir, être bouffée par mes chiens ou avoir été recrutée par une secte qui m'aurait forcé à donné toutes mes chaussures et à me nourir uniquement de pissenlit. Et si j'étais devenue une déséquilibrée hein ? Cherchant tous les sosies de Mireille Mathieu pour les buter en ne laissant que la perruque ? Vous y avez pensé à ça ?!

Raaaah monde cruel ! Cet individualisme grandissant ma pov' dame c'est dramatique ...  C'était mieux avant (disent toujours ça les anciens, avant quoi, on sait pas mais c'était mieux!).

Breffff I'm back les enfants :-D

Mes copines ont des échanges textuels particuliers :

"Putain, je suis dans le bus et y'a un type qui a une chemise manche courte"

Réponse : "Baaaaaaaaah, jette lui un yahourt !"

Euuuuh quel yahourt ?

Mes petits écureuils,

Faut que je vous raconte mon 1er jour de cours. Enfin, la matinée, ça suffira.

Vous savez, j'étudie pas dans ma ville, j'ai donc un sacré trajet pour aller me cultiver de la tête et construire mon avenir.

Pleine de bonnes résolutions je me suis dit "ok, je prend le car parce que sinon je vais pas pouvoir gérer l'essence tous les jours". Le trajet = Voiture, métro, car, marche.

J'avais trop calculer le timing et tout. Seulement voila, je me suis aperçue que j'avais pas la monnaie pour le car et que donc je devrais aller au guichet et que donc y'aurais la queue et que donc je serai en retard.
Ni une ni huit, en sortant du métro je me met à courir dans l'escalator. Erreur fatale.

Je me suis, comment dire ? ramassée, viandée, mangée, étalée. Bref je suis tombée de tout mon long sur l'escalator. Hoooooonte intégrale. Après quelques jurons de rien du tout : "la putain de ta mère en string panthère ta race d'escalator de mes deux va te faire tater par un rhinocéros déguisé en superman", je me suis rendue compte que j'avais le pied qui pissait le sang. J'étais un peu au bord de l'hémorragie.

Je me suis dis que j'allais attrapper la mort et j'avais rien pour nettoyer et pas de pansement et j'étais encore plus en retard et et et et ..... j'ai appelé ma mère et j'ai pleuré (j'ai envie de vous dire : la base !).

J'ai pris le car et marché ma race avec le pied entaillé. J'ai les jambes bleues. Je suis arrivée en retard le 1er jour. Que voulez-vous ? J'aime pas faire les choses à moitié.

Ohalalalalala les loulous je sais je sais je suis une connasse de ma race je vous ai abandonné...

Si vous saviez, il m'est arrivé des taaaaas de trucs de guedin !

Ben vous savez quoi ? J'ai changé d'avenir. Je vais plus à la prépa fuck-ta-race !

Hey ouais ! En fait ma mère elle en avait marre que je me lamente et que je pleure en disant 'je veux plus aller à l'école tant pis j'arrête je pars élever des pingouins albinos au Nigéria'. Alors elle a envoyé un mail en mon nom à une autre formation qui me plaisait bien.

Coup de bol, un désistement. Entretien a 14h, pré-rentrée à 14h30 (j'avais même pas de stylo, j'ai de suite imposé mon boulet-style). Début des cours le lendemain 8h.

Au niveau de la rentrée dans l'urgence ? Comment ça se passe ?

Pour les autres trucs de guedin, vous attendez un peu dac ???